« Qu’elles soient bénévoles, salarié.e.s, volontaires ou encore mécènes, les Richesses humaines sont les pierres angulaires de l’association » Dans son édition n° 577 du 15 avril 2018, Juris associations met en lumière lesdifférents enjeux et transformations en cours qui traversent le secteur associatif sur cette question : évolution du rapport au travail, articulation salariat/bénévolat et nouvelles formes d’engagement, nouvelles organisations du travail, évolution des modes de gouvernances…
Issu des 2èmes Rencontres Richesses humaines associatives et modèle socio-économique du CRDLA Environnement, ce dossier coordonné par le CRDLA E apporte des éclairages, illustrés par des accompagnements DLA et des expériences associatives.
Juris associations vous permet de consulter le dossier en cliquant sur le lien ci-dessous :
Le Sidam est une structure à l’interface entre les décisions de politique agricole et des projets de développement qui émergent du territoire. De nombreux projets spécifiques au Massif central y naissent.
L’agriculture du Massif central est surtout représentée par des systèmes herbagers extensifs. Une spécificité régionale, qui déborde des frontières administratives, ce qui rend les projets collectifs plus difficiles à organiser. Pour y répondre, 17 chambres d’agriculture départementales sont regroupées depuis 1974 dans une structure commune : le Service interdépartemental pour l’animation du Massif central (Sidam). « Le but est de mutualiser les moyens et les compétences en matière de recherche et développement » indique Léa Geneix, responsable de l’équipe Politiques publiques et prospective économique. Le Sidam apporte une cohérence territoriale, inaccessible pour chaque chambre individuellement. C’est aussi un incubateur de projets, en cohérence avec les politiques publiques menées par le commissariat de massif.
Des données pour faire émerger les projets
Des programmes très ciblés ont été montés ces dernières années. Une partie consiste à diagnostiquer finement la filière avec des indicateurs chiffrés, afin de convaincre élus, consommateurs et citoyens du bien-fondé des systèmes d’élevage multiples déployés dans le Massif central. « Nous compilons des données régionalement, utilisables ensuite par les acteurs départementaux, qui les utilisent sur le terrain », détaille Léa Geneix. Si les projets suivis semblent éloignés les uns des autres, ils répondent tous aux interrogations spécifiques du territoire que posent les professionnels agricoles. Ces actions vont du lancement de marques collectives (Mont Lait, Altitude 1886, etc.) aux travaux de prospective économique (PAC, gestion des risques, durabilité des systèmes), en passant par des projets plus techniques sur les campagnols ou la biodiversité au sein des parcelles.
Affirmer une vision du défi climatique...
https://www.apecita.com/actualites/developpement-agricole-porter-les-projets-issus-du-territoire